Ce projet a pris fin en décembre 2017.
Le collectif « Les Agrions », – créé en novembre 2016 au sein de l’association « Art, Culture, Evénements » par Elisabeth Pouilly – réunit des artistes de divers horizons et explore des champs d’activité complémentaires, tels la musique, la danse, les lettres, et les arts plastiques. Ce collectif s’est réuni autour d’une volonté de faire vivre des textes contemporains peu représentés, en privilégiant le lien entre les différents arts et la relation avec le public.
Membres du collectif : Elisabeth Pouilly, Rémy Garnier, Barbara Marin, Delphine Mogarra, Morgane Neplaz, Laura Giallombardo
Elisabeth Pouilly est professeure de Lettres modernes à Marseille, dans le 2ème arrondissement. Née en 1987 en Lorraine, ayant grandi près de Toulon, elle a enseigné en région parisienne puis en Haute-Savoie, avant de s’installer sur Marseille. Elle aime voyager et s’ouvrir à différentes cultures et formes d’art. Elle est passionnée de littérature, plus particulièrement de poésie, dont elle a publié deux recueils, et de théâtre. Elle poursuit d’ailleurs un doctorat en Etudes Théâtrales à Paris sur les liens entre le théâtre et le cinéma d’Alejandro Jodorowsky. Son intérêt pour cet artiste pluridisciplinaire s’est éveillé dans les salles de théâtre, lors de représentations de la pièce « Opéra panique », et devant l’écran, en regardant le film culte des années 70, « La Montagne sacrée ». Dans son Master en Littérature Comparée, elle explorait les thèmes du sacré et du monstrueux, très présents dans le groupe « Panique » créé en 1962 et composé de Jodorowsky, Arrabal et Topor. Désormais, elle s’intéresse à l’art de la performance et à cette « sur-réalité » qu’offre le théâtre par la mise en présence des corps des acteurs et de ceux des spectateurs. C’est à son attachement pour cet auteur ainsi qu’à l’aide précieuse de son compagnon, Rémy Garnier, que nous devons la création de ce collectif d’artistes de tous bords.
Ce projet porte sur la mise en scène de la pièce de Jodorowsky « Opéra Panique » créée en 2000. Ce texte riche est composé de plusieurs saynètes et oscille sans cesse entre le tragique et le comique, mettant en lumière les troubles d’une petite société s’accrochant à ses privilèges, des relations hommes-femmes bouleversées, la bêtise prônée plutôt que l’intelligence… Il permet beaucoup de liberté d’interprétation dans la mise en scène, dans le jeu des acteurs, et dans la réception par le public. A l’intérieur du cadre classique de la scène, chaque artiste apporte sa touche de folie et d’originalité pour le fissurer, suivant ainsi l’esthétique des « Paniques », tant il est vrai que l' »homme panique » n’est pas celui qui décide de ne plus marcher pour essayer de se soustraire aux conventions, mais c’est celui qui marche… sur les mains.
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